L'avocat de la défense.
« Monsieur le président, j'ai des pièces à communiquer… Des pièces très intéressantes à mettre non pas au passif, mais à l'actif de ma cliente et donc, je souhaiterais que les parties civiles et l'avocat général en prennent connaissance. »
Le président.
« Si vous pouvez les présenter aux parties civiles et à l'avocat général pour qu'ils en prennent connaissance. »
L'avocate de la partie civile.
« Je note, monsieur le président que cela fait déjà plus de vingt-quatre heures que les débats sont ouverts et on nous apporte in extremis ces pièces comme un lapin dans un chapeau. Je trouve que c'est un peu choquant. »
L'avocat de la défense.
« Nous sommes en temps réel ! D'ailleurs ces points de vue se trouvent actuellement sur l'Internet. »
Le président.
« Ha ! Que dit le ministère public ? »
L'avocat général.
« J'ai également des pièces à communiquer, je les ai déjà communiquées à la défense, comme la partie civile vient d'arriver, je suis prêt à…
-- Monsieur l'avocat général, vous communiquez des pièces, vous n'avez rien à dire sur cette communication tardive ? Dans ce sens là ? »
L'avocat de la défense.
« Elle est bienvenue monsieur le président ! »
Le président.
« Il est certain que dans quelques années, l'ordinateur du bureau de l'avocat général et l'ordinateur du bureau de l'avocat permettront une communication en temps réel.
On va faire appeler le premier témoin à la barre. »
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